Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blog Ésotérique Samhain Sabbath : Ésotérisme - Médiumnité et Voyance.
13 septembre 2016

Bien manger : Un plaisir ou une nécessité ?

Bien manger - Blog ésotérique Samhain Sabbath

Bien manger. Il ne sera pas question ici de végétarisme, car ce n'est pas cet aspect de la nourriture dont je veux parler. Je veux parler de l'approche de la nourriture, celle que nous en avons. Même moi, il y a encore pas si longtemps. Celle qu'on nous incite à avoir, et qui, il faut le dire franchement : sème un sacré merdier d'ordre psychologique, et a un effet désastreux sur la santé. Et étant une amoureuse de la liberté de penser, ce sujet à parfaitement sa place sur ce blog.

Je tiens à préciser que ce n'est pas une leçon de morale. C'est une compréhension que je partage, parce que je veux aider, je suis là pour ça. Mais je suis dans le même bateau que vous. Toujours. Je ne suis au dessus de personne.

Manger, qu'est-ce que c'est ? : De façon véritable, c'est absorber des aliments, point. Pas compliqué.
Pourquoi mange t-on ? Pour vivre. Rester en vie. Se maintenir en bonne santé, à condition de bien manger, ce qui implique de connaître la nourriture, de savoir quoi apporte quoi, connaître les besoins du corps afin de manger en conséquence pour les combler. Point. A la base, manger, c'est ça et simplement ça. Cependant, l'autre visage, l'autre fonction qu'on lui a donné, en a fait quelque chose d'attrocement destructeur : Le plaisir. Et pas dans sa bonne notion.

Je m'explique.

Regardez notre société, sur quoi est-elle basée ? La recherche du plaisir, quelque soit le domaine et peu importe ce qu'il implique, engendre. C'est toujours ce qu'on vous vendra, ce qu'on mettra en avant "faites vous plaisir", "faites vous du bien". Ce qu'il se passe derrière, bien ma foi, on verra après, peut être.
L'humain cherchant toujours à se détendre, se faire plaisir, étant dans une recherche perpétuelle de réconfort et de soulagement, va céder facilement à tout ça. Ne voyez rien de prétentieux dans mes propos, je suis dans le même panier que vous, sur moi aussi, ça a bien fonctionné. Sauf que lorsque j'ai compris les choses, ça m'a immensément choquée. Parce que ça va loin, trop loin. Cette vision des choses a créé un véritable déséquilibre. Une véritable souffrance aussi. Et tout ça de façon si sournoise que s'en est à vomir.

Manger est devenu un plaisir, dans la tête de tous. Avec une notion du plaisir assez malsaine, transformée. Dans la société, la nourriture est vendue comme ça. Et ceux qui mangent bien sont chiants, ou se privent, ou vivent dans un monastère, et ne savent pas profiter de la vie. C'est un peu la même chose qu'avec la culture :Vous vous cultivez vous êtes supra chiants, et vous regardez pas Secret Story, vous savez pas vous détendre. C'est le même discours et il est tout aussi stupide et infondé, quand on regarde bien.
En réalité non, les gens qui mangent correctement et font attention ont simplement conscience des choses et profitent de la vie justement bien plus pleinement et de façon bien moins superficielle, parce que chaque chose est à sa place.

Nombreuses sont les personnes souffrant de carences diverses. Moi même, il y a peu, je prenais des comprimés pour combler mes carences en magnésium. Il m'arrivait également de devoir faire des cures de vitamines. Et c'est comme ça partout, chez quasiment tout le monde. On mange pour se faire plaisir, et on va chez le médecin après pour faire des cures quand ça ne va pas. Médecin qui, les trois quart du temps, va vous filer une ordonnance avec vos comprimés, mais n'aura pas le réflexe de vous dire "quand est-ce que tu vas manger correctement pour combler tes besoins ?", en vous expliquant que vous devez vous rééduquer sur ce plan, penser à vos besoins réels pour votre santé, avant de penser à vous faire du bien dans votre tête avec la bouffe, parce que ce n'est pas son rôle premier. C'est pourtant le rôle du médecin, mais trop peu nombreux sont ceux qui vont remplir ce rôle éducatif concernant la nourriture, alors que la bonne santé du patient est supposé être leur but. Il y a donc un énorme problème.
Car le magnésium, les diverses vitamines, se trouvent dans la nourriture et nulle part ailleurs. Les comprimés pour ça ne devraient même pas exister. Mais si je vous demande quel dose de magnésium journalière il vous faut pour ne pas souffrir de carences et ce que vous devez manger pour l'avoir, vous sauriez me répondre ? Bien moi, il y a peu, j'étais comme certains d'entre vous qui me lisez, j'en étais incapable. Pourtant, je suis du genre à faire des efforts pour mon bien être et celui des autres.
Mais je vis dans la même société que vous. Et j'ai une vie remplie comme vous, avec des soucis, des peines, des douleurs. Et le réflexe qu'on a souvent, que j'ai moi même eu à maintes reprises, c'est de chercher du réconfort, le plus facile, le plus près, donc dans la nourriture. On va manger du chocolat, se nourrir de choses qui n'apportent rien, si ce n'est un encrassement clair et net. Et on ne va même pas aller mieux, par dessus le marché. 

Je fais donc aujourd'hui et depuis très peu de temps, un travail sur moi, parce qu'il me parait sain et adapté. Ce travail consiste a déplacer, changer, ce qui dans ma tête sont des réconforts, des plaisirs, et les remettre à leurs vraies places. Et je dois surtout cesser de faire parfois et même souvent des malaises à cause de carences évidentes et dans bien des domaines. Le plaisir dans la nourriture n'est pas à rejeter totalement, il est à replacer correctement, il doit être mieux pensé et laissé à une place saine, si vous préférez, et ne doit surtout pas être le but premier, parce que dans ce cas de figure qu'est la nourriture, il n'est pas la priorité réelle, ni même la fonction réelle. C'est la notion du plaisir complète qui est à repenser ici, et même dans tout domaines.

La nourriture me sert à vivre, à être en bonne santé. Point. Elle n'a pas pour rôle de me réconforter, de me faire plaisir si ça implique de m'encrasser et de ne rien m'apporter. Bien évidemment, il faut manger des aliments que nous trouvons bons au goût, il est tout de même difficile de manger ce qu'on déteste.
Vous savez, le chocolat, par exemple, source de plaisir incommensurable, peut être mangé. Il contient du magnésium, il a donc une fonction et fait plaisir sans encrasser, à condition d'être sélectif, d'en manger du bon et pas des tonnes parce qu'il est sain de chercher le magnésium ailleurs aussi, et parce qu'il a aussi, comme tout aliment, son revers de la médaille en cas d'abus. Le plaisir dans ce cas, devient très différent. Il prend alors une autre apparence et a un autre effet. On se fait plaisir avec le goût, en ajoutant, dans notre tête, celui de nous apporter quelque chose, de prendre soin de nous, de nous soigner. Il n'est pas accompagné de cette partie sombre que sont les conséquences désagréables de se sentir encrassé, de voir le surpoids s'installer, le tout s'accompagnant de culpabilité et de mal être qui va vous enfermer dans cette spirale infernale, puisque pour vous réconforter de nouveau, vous allez rechercher du plaisir et... Manger. 
Il n'y a pas, ici, la maltraitance qui va engendrer des conséquences qui peuvent être graves, à savoir l'obésité, l'anorexie, et autres troubles alimentaires. Si ces troubles existent, c'est parce que dans la tête des gens, de beaucoup en tout cas, la nourriture à le rôle inadapté de plaisir démesuré et de réconfort. 

Aimant faire des parallèles, je suis surprise que nous pensions tous (Oui oui, moi avec hein) à faire des travaux énergétiques pour être bien et bien vivre, se contrôler, être meilleur, prendre soin d'une partie de soi, pour à côté ingurgiter de la merde qui encrasse gaiement le reste. Ça ne ressemble strictement à rien, quand on y pense. Et moi j'aime pas quand ça ressemble à rien.

Si vous faites quelques recherches, vous vous apercevrez que beaucoup l'alliments malsains sont addictifs. Comme le Coca Cola par exemple, les bonbons, le chocolat bien transformé. En analysant votre propre comportement face à ces choses, vous vous rendrez compte que vous n'êtes pas capables d'y renoncer. Je suis en désintoxication du coca, que je pensais avoir réussi, mais non. Donc je compatis.
Ceci étant dit, si vous ne voulez pas arrêter, ça ne me regarde en rien. Il faut simplement avoir conscience, et c'est difficile, que dans ces cas là, c'est l'addiction qui parle et rien d'autre, mais on ne s'en rend compte de façon réelle qu'une fois désintoxiqué. Je connais le sujet pour m'être déjà désintoxiquée de certaines choses. 

Je pense que bon nombre de problèmes pourraient être réglés si les choses étaient remises à leur place, dans nos têtes.
- Pour se réconforter et prendre du plaisir, il y a les livres, les films, la musique, les ami(e)s, les sorties.
- Pour être vivant en bonne santé, il y a la nourriture. 
Il faut, je pense, leur redonner ces rôles de façon véritable, et ça prend du temps pour le faire en profondeur.

La nourriture a tellement été élevée au rang de plaisir dans ce qu'il a de plus sombre et crasse, et surtout dans une version incroyablement simpliste, que les gens la prennent pour se consoler. Beaucoup deviennent obèses, anorexiques, font yoyo sans cesse. Se détestent, se vomissent, souffrent au delà de ce que beaucoup d'autres pourraient supporter. Et surtout : Ils ne vont pas mieux. Ils ont des carences et vont chez le médecin. 
Ça va même si loin qu'en cas de carences, on ne pense pas d'office forcément, de nous même, a chercher l'objet de nos carences dans la nourriture alors que c'est pourtant là que tout se trouve. On est habitués à aller chercher des comprimés chez le médecin, ou on se sert au rayon diététique de Carrefour, mais ça ne percute pas là haut, ça va jusque là. C'est admis, encré, c'est comme ça. 

Si le corps médical faisait son boulot correctement, si les médias arrêtaient de raconter n'importe quoi, et expliquaient aux gens que la nourriture ne les aidera jamais parce qu'elle n'a pas cette fonction, qu'elle n'a pour but que de maintenir en vie et que c'est sa seule fonction première, on aurait moins de gens dans des états psychologiques et physiques catastrophiques, ou ne serait-ce que souffrant de carences.
Mais aujourd'hui, on aide plus personne. On éduque pas. On explique pas. On ne vous dit pas "Il te faut telle quantité de magnésium journalière et pour l'avoir tu dois manger ça, ça ou ça", ou encore "Tu vas pas bien, il faut parler, trouves des bonnes occupations, mais ne manges pas de saloperies parce que ça ne changera rien, le réconfort est éphémère et irréel, tu vas te faire encore plus de mal et tu finiras par sombrer".
Non. On va à la facilité. On y va comme on empreinte une autoroute à 220 km/h en se foutant de ce qu'il y a autour et de ce que ça coûte : On donne des cachets, et on se tait. On opère aussi, carrément. Et de plus en plus. Faisons plus simple, amputons donc une partie de l'estomac, ou mettons un anneau autour. Il / elle aura peut être des séquelles, aura besoin de chirurgie après ? Arf, c'est pas grave ! Je suis horrifiée par cette façon de considérer et de traiter les gens. Ça me fait mal. Vraiment. Si dès le départ, tout avait été laissé à sa place, tout ça n'existerait pas.

Mais le commerce.... Ce manque atroce d'humanité. La volonté de faire du bénéfice, et peu importe à quel prix, même si ça coûte des vies. Et ça en coûte. 

Il est vraiment important de réfléchir profondément. Il faut arrêter d'obéir à ce qu'on nous vend et à la façon dont on nous le vend. Il faut se faire souffrance et remettre les choses en place. Aller si loin au fond de nous, que ça en parait fou. Parce qu'on ne pensait pas y aller un jour, en être capable, ou même devoir le faire, et surtout pas découvrir et comprendre tant de choses sur nous même et les autres. On ne pense même pas qu'on puisse aller si loin, qu'on soit si profond, si complexe, que ça puisse être si sournois. Alors que si.

En réalité, je me rends compte que je suis en train de me rééduquer complètement. Et que je suis loin d'avoir fini bien évidemment, tout comme je ne vous cache pas que c'est dur. Que cette éducation qu'on m'a donnée a été donnée de façon tellement sournoise, et même attractive, que je n'ai rien vu. Moi qui suis pourtant très critique et observatrice, je me suis faite avoir comme une bleue. 
Lorsque je mange aujourd'hui, je doit d'abord me forcer, dans ma tête à répondre à la question "Ça va combler mes besoins réels ?". Ma façon de manger change donc radicalement. C'est très perturbant à vivre. Le plaisir lui est laissé à sa vraie place, dans le fait que je mange des aliments que j'aime au goût, mais leurs fonction première est de me nourrir, de façon réelle, et je travaille pour les laisser à cette place.
Et je ne me prive de rien. Vous savez, ce qui est parfois et même souvent des cochonneries dans n'importe quelles vidéos de cuisine, gardez en tête que tout peut être adapté pour en faire quelque chose qui va vous nourrir réellement, sans vous encrasser.
Si je veux du réconfort, je ne mange pas de chocolat ou de gâteaux, je replace dans ma tête que les livres, la musique, les films, les sorties, la famille et les ami(e)s sont là pour ça. Rien d'autre. J'apprends donc à en profiter davantage et à leur donner une vraie dimension, beaucoup plus grande, dans le rôle de réconfort et de plaisir. 

Je ne pense pas que nous soyons à blâmer. Ceux qui sont à blâmer c'est ceux qui sont responsables de tout ça, qui orchestrent tout ça en se foutant du reste. Qui ne voient que le profit. Vous savez..... Je vais paraître prétentieuse et je m'en excuse parce que ce n'est pas ce que je veux. Mais ils me font pitié. Enfermés dans le piège qu'ils ont eux même tendus. Un juste retour des choses, selon moi. 

Quant à nous.... Bien libérons nous. Chacun son chemin, qu'ils fassent le leur et faisons le notre. Et n'hésitez pas à cartonner sur les livres, la musique, le ciné et les potes. Y a que ça de vrai pour se faire plaisir et se réconforter. Mangez quand vous avez faim, selon votre faim et vos besoin réels, j'entends par là ceux de votre corps. Ça demande un travail de recherche, mais c'est intéressant parce qu'au passage, vous apprendrez des choses sur vous. Que du bon, je vous dit.

citrouille14

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Bordel... comme j'aime ton article.<br /> <br /> Ca fait un an et demi que je remets en question ma bouffe (du coup j'ai réussi à devenir végétarienne depuis quelques semaines) parce que j'ai des années de "je bouffe n'importe quoi, n'importe quand". J'avais pour habitude d'avaler des chips, du chocolat, des petits gâteaux avec du coca ou de la bière le soir.. imagine le mal-être quoi.<br /> <br /> Alors j'ai la chance de pas grossir du tout mais mentalement j'étais pas bien et j'ai fini par me rendre compte que j'avais des carences (en magnésium surtout et j'ai eu des problèmes de cholestérol importants) donc j'ai décidé de revoir tout ça, de remettre la nourriture à sa place, en tant que besoin et pas de plaisir. Et ça va mieux, même si des efforts restent toujours à faire.<br /> <br /> Le coca aussi j'en suis dépendante mais moins qu'avant, j'ai pas l'intention d'arrêter d'ailleurs parce que oui, j'adore ça, mais j'arrive quand même à en boire moins et surtout plus avant de me coucher comme je le faisais souvent.
P
tu as tout dit, Angellyca. Etr moi, je suis encore dans la notion de plaisir malsain et comme je ne pratique pas d'activités physiques régulières, et bien comme tout le monde je m'encrasse. merci pour la piqûre de rappel. ;-)
Blog Ésotérique Samhain Sabbath : Ésotérisme - Médiumnité et Voyance.
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité